Un homme et une femme : chabadabada ... ? Pas toujours.
Il y a bien d'autres musiques possibles pour un homme et
une femme, deux êtres qui ne sont pas du même genre.
Dans « Ashes to ashes », Harold Pinter nous fait entendre,
derrière la ritournelle familière de la séduction et de la
discorde conjugale, un chant souterrain, abyssal : le chant
de la danse du prédateur et de la proie, du bourreau et de
sa victime. Un pas de deux tout en tensions, attaques,
esquives, impasses et estocades. Et dans ce chant si
intime, si privé, résonne l'écho d'une cruauté innommable,
immémoriale et universelle : celle de la violence faite aux
femmes.
C'est aussi de violence qu'il est question dans « Salle des
fêtes » de Philippe Minyana, mais sur un mode beaucoup
moins tragique. L'auteur nous convie à une forte
expérience d'optique mentale. Nous sommes tous capables
de répondre à la question : qu'a été la seconde guerre
mondiale ? Mais avons–nous pleinement conscience du
paradoxe suivant : chacune de nos réponses est à la fois
indubitablement vraie et indubitablement subjective ? Les
personnages hétéroclites de « Salle des fêtes » se
souviennent de ce qu'ils ont vécu pendant les années de
guerre. A la croisée de leurs paroles un objet « guerre »
prend difficilement forme. Un objet insolite, instable,
mouvant, bien plus complexe et drolatique que celui
dessiné par les livres d'histoire. Une seule constante, peut-
être, dans tous ces récits : l'expérience de la guerre c'est
l'expérience du manque. Manque de père, de nourriture,
d'amour, de sexe, de toit, de danse, de chaussettes, de
livres ... mais nous ne souffrons pas tous des mêmes
manques. Autrement dit : nous ne sommes pas si
semblables que nous ayons les mêmes besoins.
vous retiendrez ?? l'info est passée pour notre bon Georges ,alors je colle donc deux petites vidéos de delta juste derrierre , juste comme ca ... en fourbe ... ah ben oui je suis fourbe ...